Taurenne a été, dès ses débuts, un domaine agricole. La terre y est rude et se mêle à la pierre. L’eau y est abondante mais tempétueuse.
Depuis 1950, la végétation naturelle avait envahi les anciennes parcelles agricoles. Pour redonner vie à cette terre, un lourd travail de déboisement et de défrichage a été entrepris. 11000 arbres ont été plantés de 1999 à 2017. La densité de plantation, en accord avec le cahier des charges de l’AOP (Appellation d’Origine Protégée) Provence, est limitée à 280 arbres à l’hectare.
Chaque arbre trouve ainsi à se développer de façon harmonieuse. La conduite des oliviers, c'est-à-dire la taille, la fumure, l’irrigation, et la récolte se font selon les préconisations de l’AOP Provence.
Les variétés plantées répondent au souhait d'obtention de certaines saveurs et aux contraintes du climat et du terroir aupsois.
En effet, à Taurenne, seules des variétés supportant les températures rudes de l'hiver et le fort mistral sont adaptées. Le Bouteillan en est le représentant majoritaire. Aglandau, Grossane, Cayon et Petit Ribier viennent s'y ajouter.
Cette palette de variétés permet de donner à l’AOP Provence produite à Taurenne toute sa complexité aromatique et offre aussi sa typicité pour les huiles monovariétales. Quelques arbres de la variété italienne Frantoïo ont été également introduits sur le domaine..